Le sésame est l’une des principales cultures de rente au Sénégal. C’est une culture résiliente car ses besoins en eau et en fertilisation sont peu importants par rapport aux autres cultures. Pour Mme Marème Niang Belko, Agronome au CERAAS, « la culture du sésame avec « mulching » ou « paillage » est une technologie qui peut participer à la bonne gestion des ressources naturelles. Cette technique consiste à recouvrir les lignes de semis avec de la paille ou d’autres résidus végétaux et/ou un film plastique ». « Il s’agit d’une pratique simple à mettre en œuvre dans le cadre de l’agroécologie afin d’améliorer la structure du sol et de réduire les besoins en arrosage et en désherbage ».
Le « mulching » améliore la structure du sol, en particulier le paillage organique qui est biodégradable. Il se décompose en humus qui enrichit le sol en matière organique et augmente la fertilité. Il  permet également d’absorber l’eau et de maintenir l’humidité du sol, mais aussi d’apporter des nutriments. La surface du sol est soumise à des changements réguliers de température, d’humidité et de concentration de composés organiques. En somme, le « mulching » permet de maintenir ces facteurs aussi constants que possible, favorisant ainsi le développement des micro-organismes et des vers de terre en luttant efficacement contre les mauvaises herbes et l’utilisation d’herbicides. Il empêche  la lumière d’atteindre le sol et donc les plantes adventices de germer et de se développer.
Cette technique contribue socio-économiquement à:
  • la croissance des mauvaises herbes et les besoins en désherbage diminuent ;
  • la diminution du recours à la main d’œuvre et de l’achat d’herbicides ;
  • la diminution du coût de la fertilisation minérale ;
  • la bonne restauration des sols ;
  • la réduction de l’utilisation de l’eau;
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