Les projets «Sustainable Intensification of Dual-Purpose Cowpea Varieties for Enhanced Food and Fodder in Senegal» du premier (LSRIL -Niébé)» et “Improving food and nutrition security of smallholder agro-pastoral farming systems by integrating crop-livestock-human nutrition in Senegal and Niger (SIIL2) financés par lUSAID et coordonnés respectivement par Kansas State Unversity et Michigan State University aux USA et le CERAAS au Sénégal ont tenu des journées portes ouvertes du 1er au 2 Octobre à Darou Mousty (Diourbel) et à Boulel (Kaffrine). 

Dans le cadre des projets SIIL 2 et LSRIL, des journées portes ouvertes ont été organisées par le CERAAS, du 1 er au 2 Octobre à Darou Mousty, dans la région de Diourbel et à Boulel, dans la région de Kaffrine sous la coordination de Dr Aliou Faye (CERAAS), Dr Augustine Obour et Dr Dohong Min (KSU). L’objectif de ces deux journées portes-ouvertes est de contribuer à une meilleure adoption des innovations mises en démonstration et par-delà à l’augmentation des productions de mil et de niébé au Sénégal. De façon spécifique, l’organisation de ces journées dans deux sites principaux vise à:

  • Avoir l’occasion de présenter aux différents acteurs y compris les décideurs politiques et la presse les innovations mises en place ;
  • Présenter les résultats déjà obtenu par la recherche pour leur adoption ;
  • Faire une évaluation participative et sur place des innovations par les acteurs ;
  • Recueillir les impressions, témoignages et observations mais aussi critiques, attentes et recommandations éventuelles

Dans le projet SIIL2, l’un des principaux objectifs est de démontrer la productivité des nouvelles variétés de mil récemment créées par l’ISRA (SL28 , SL423 et SL169 qu’on a baptisé respectivement SOUNA Saloum, Souna Baol et Souna SINE) comparées aux variétés traditionnelles, en termes de production de graines mais aussi, de production de biomasse de qualité. Pour le projet LSRIL-niébé, il s’agit de démontrer comment les variétés de niébé se comportent en fonction de la pluviométrie et de la fertilité des sols. L’idée est de pouvoir déceler l’adaptabilité de ces variétés selon la zone géographique ou l’environnement de production et le mode de gestion de la fertilisation.

Selon Dr Aliou FAYE, Chercheur au CERAAS et coordonnateur du projet SIIL2 « l’impression et la préférence ou encore le choix des agriculteurs partenaires de ces projets dans les différentes localités d’intervention n’ont pas encore été évalués. Tous ces deux projets arrivant à termes en 2023, il devient très urgent de pouvoir faire une évaluation participative dans ces sites afin de pouvoir documenter davantage les résultats et de faire les recommandations nécessaires en vue d’une bonne adoption des innovations générées ».

Après deux jours de visite à Darou Mousty et à Boulel, les producteurs ont apprécié cette démarche participative de l’ISRA. En effet, pour M. El Hadj Mamadou Ba, producteur de semences de niébé à Boulel, « nous saluons cette initiative. Nous avons beaucoup appris de ces journées portes-ouvertes surtout sur les pratiques culturales et cela nous a permis de pouvoir échanger directement avec les chercheurs sur les problèmes auxquels nous faisons face ».

« Ces visites sont très instructives pour nous, paysans producteurs de la zone de Darou Mousty », s’exprime M. Khadim Mbacké. « Nous avons vu que ces variétés de mil et de niébé, sont très adaptées à notre zone de culture, tant pour le rendement des graines que pour la production de fourrage pour l’alimentation bétail. Ce que nous souhaitons, c’est d’accéder à ces nouvelles variétés de semence pour améliorer nos rendements de culture ce qui contribuera à l’amélioration de notre niveau de vie ».

Pour Pr Augustine Obour, Coordonnateur du projet LSRIL-niébé, « je suis très impressionné du comportement des nouvelles variétés de niébé en milieu paysan comparées aux variétés locales comme le YACINE. Ceci montre qu’il est important pour la recherche de prendre en compte les besoins des producteurs selon leur zone de culture et de les accompagner pour l’amélioration de leurs conditions de vie ».

Au final, ces 2 journées portes-ouvertes ont permis aux producteurs de connaitre les nouvelles variétés de mil et de niébé mises au point par la recherche et les bonnes pratiques culturales à adopter. Pour les chercheurs,  après discussion avec les partenaires et producteurs de nouvelles pistes de recherches sont identifiées

Catégories : Blog

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