Cette semaine de formation pratique et appliquée sur le thème “Marqueurs moléculaires et analyse génétique : Étude de la diversité génétique et applications en sélection” a été organisée dans le cadre
Du 16 au 20 avril 2012, le CERAAS, Centre national de spécialisation sur les céréales sèches, en partenariat avec le CIRAD (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement) a tenu un atelier régional de formation sur les techniques de marquage moléculaire.
Cette semaine de formation pratique et appliquée sur le thème “Marqueurs moléculaires et analyse génétique : Étude de la diversité génétique et applications en sélection” a été organisée dans le cadre de la mise en œuvre du Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO/WAAPP) et a enregistré 21 participants issus de 7 pays africains (Bénin, Burkina Faso, Côte d’ivoire, Guinée, Niger, Sénégal, Togo). L’objectif de cette formation est de renforcer les capacités des jeunes chercheurs (ingénieurs, chercheurs, doctorants) des SNRAs membres du WAAPP à travers des séances de travaux pratiques en laboratoire et travaux dirigés intégrant l’utilisation de divers logiciels d’analyse de diversité, de cartographie génétique et de détection de QTLs. Au cours de l’atelier, les participants ont pu suivre de manière concrète l’utilisation des marqueurs moléculaires pour la caractérisation de la diversité des ressources génétiques utilisées en amélioration, et pour l’optimisation des schémas de sélection.
Les participants ont à la fin de l’atelier félicité les formateurs pour la qualité et la richesse des enseignements tout en recommandant la pérennisation de la formation au profit des chercheurs de la sous-région. Le CERAAS à travers ces ateliers de formation compte rayonner comme une plateforme régionale de formation dans les domaines spécifiques comme la biotechnologie et l’écophysiologie végétales.
L ’accueil de doctorants au Ceraas peut se faire sous différentes modalités, selon le projet de thèse, l’université dans laquelle sont inscrits les étudiant(e)s, ou encore le financement disponible. L’accueil doit nécessairement s’inscrire dans un programme de recherche pour lequel le Ceraas dispose d’un financement. Le sujet de thèse concerne donc impérativement la thématique de l’adaptation des plantes à la sécheresse.
Le Ceraas met à disposition des étudiants les moyens matériels et financiers pour conduire le programme de thèse défini, et recherche également des bourses pour permettre aux étudiants de subvenir à leurs besoins.
Les étudiants effectuent leurs recherches dans les laboratoires du Ceraas et/ou de ses partenaires.
Le Ceraas conduit actuellement avec l’appui financier du Deutscher Akademischer Austauschdienst (DAAD), un programme de bourses pour l’accueil d’étudiants de la sous région inscrits en Doctorat.
Au début du Doctorat, l’étudiant(e) signe avec le Ceraas une convention de 3 ans.
Le Ceraas accueille chaque année des universitaires pour un stage pratique de Diplôme d’Etudes Approfondies (DEA / Master). L’étudiant universitaire effectue son stage après avoir suivi les cours théoriques dispensés à l’université. Il est généralement inscrit à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) avec laquelle le Ceraas travaille étroitement, mais il peut également venir d’autres universités de la sous région ou du Nord. A l’issu des cours théoriques, les étudiants sont accueillis au Ceraas dans le cadre d’un projet de recherche financé. Leurs activités sont programmées et budgétisées au début de l’année. Chaque étudiant est encadré par un chercheur du Centre, et bénéficie de l’appui scientifique de l’équipe.
Les stages pratiques ont une durée moyenne de 8 mois. Le Ceraas accorde dans la mesure de ses capacités des bourses d’étude pour les étudiants qu’il accueille et encadre. Un programme de bourses est actuellement conduit avec l’appui financier du Deutscher Akademischer Austauschdienst (DAAD), pour l’accueil d’étudiants de la sous région inscrits en DEA à l’Ucad.
Le Ceraas entretien un partenariat privilégié avec l’Ecole Nationale Supérieure d’Agriculture de Thiès (Ensa), sur le campus de laquelle il est basé, ainsi qu’avec l’Ecole Nationale des Cadres Ruraux (…)
Le Ceraas entretien un partenariat privilégié avec l’Ecole Nationale Supérieure d’Agriculture de Thiès (Ensa), sur le campus de laquelle il est basé, ainsi qu’avec l’Ecole Nationale des Cadres Ruraux (ENCR), située à Bambey. Il accueille chaque année des étudiants provenant des ces écoles pour des stages pratiques d’une durée de 4 à 5 mois. Il a également la latitude d’accueillir des étudiants provenant d’établissements situés hors du Sénégal (France, Niger…). Les étudiants sont accueillis et conduisent des activités qui sont intégrées dans la programmation scientifique de l’année, et dont le financement est assuré. Le Ceraas détermine donc en début d’année, suivant sa programmation scientifique le nombre et les thématiques sur lesquelles il aura la capacité d’accueillir un future diplômé pour un stage de fin d’année.
Formation Diplômante
Une des missions confiées au Ceraas est d’améliorer les compétences scientifiques dans le domaine de la recherche sur l’adaptation des plantes à la sécheresse.
Dans cet objectif, le Ceraas accueille des scientifiques dans le cadre d’une formation diplômante (ingéniorat, DEA, Master, Doctorat ou PhD), ou dans le cadre d’une formation par la recherche sous forme de stages dans ses laboratoires.
Formation non Diplômante
Le Ceraas a également mandat pour renforcer les compétences scientifiques des systèmes nationaux de recherche agricole dans le domaine de l’amélioration de l’adaptation à la sécheresse. Pour cela, il accueille des scientifiques de la sous région pour des stages ou des ateliers permettant de :
Mémoire présenté pour l’obtention du Diplôme d’Ingénieur des Travaux Agricoles Par Monsieur Papa Ndiaye
Effet du polymère et de la matière organique sur le ruissellement et l’implantation de l’arachide.
Diplôme d’Etudes Approfondies Mémoire présenté par BAYALA Roger
Soutenu le 06 Mai 2005 UCAD
Mémoire présenté pour l’obtention du Diplôme d’ Etudes Approfondies en Biologie Végétale par M. Sy Appolinaire TRAORE Soutenu le 01 Août 2005
Mémoire présenté pour l’obtention du Diplôme d’Etudes Approfondies en Biologie Végétale par M. Abdourahmane SABALY Soutenu le 12 janvier 2005
Présenté par M Seyni Boureima pour l’obtention du diplome d’ingénieur agronome SPECIALISATION : PRODUCTIONS VEGETALES Soutenu le 17 février 2005
Mémoire de Master II présenté et soutenu par OUSSEINI Ardaly Abdou le : 14 Mai 2014 à l’UCAD, Département de en Biologie Végétale
Mémoire de Master II. présenté et soutenu par Mbaikoubou MEKILA, pour l’obtention du Master en Agroforesterie, Ecologie, Adaptation à l’UCAD, Département de Biologie Végétale , Option : Agroforesterie, le 23 Juillet 2013.
Mémoire de master II. présenté et Soutenu par Jacques Martin FAYE, Département de Biologie Végétale, Option : biotechnologies végétales et microbiennes, le 18 Décembre 2014.
Mémoire présenté par M. Espoir Koudjo GAGLO Pour l’obtention du diplôme d’ingénieur agronome Spécialisation : Productions Végétales Soutenu le 28 Avril 2016 à l’ Ecole Nationale Supérieure d’Agriculture (ENSA)
Amadou DIOP: « Je suis devenu entrepreneur en maraichage et en production et vente de plantes horticoles.
Grâce à la formation et à l’accompagnement technique reçue, je suis présentement en plein production diversifiée de légumes et fruits. Je dispose d’une superficie totale de 9000 m2, mais j’exploite actuellement moins de 5000 m2 (1000 m2 de tomate, 500 m2 de piment et 2000 m2 d’oignon). Je produis également des épices (épinard, menthe) et de la laitue que ma femme commercialise » .
La formation sur les techniques de production en maraichage particulièrement celle des actions d’intensification et d’efficience dans l’exploitation m’a permis de doubler les résultats obtenus sur une unité de surface. J’exploitais jadis, une plus grande superficie en maraichage et la récolte n’était pas fameuse, car n’ayant pas suffisamment de moyens pour intensifier avec les intrants (engrais et amendement organique) et la main d’œuvre.
La campagne dernière m’a permis de réaliser un revenu brut de 910 000 Fcfa avec 91 sacs d’oignon (3640 kg) et 15 casiers de tomate. Avec une partie de l’argent, j’ai pu acheter 6 béliers pour embouche qui ont été revendus à l’approche de la Tabaski.
Grâce à cette formation, je suis devenu entrepreneur et je gagne bien ma vie avec l’appui de ma femme. Je compte installer un système d’irrigation goutte à goutte pour économiser l’eau qui renchérit mes coûts de production.
Aussi, mes activités de production m’ont permis de rester stable avec ma famille au village et je n’ai plus besoin d’aller à Dakar pour y travailler.